♦ Nom/Prénom : Isilwen Loendë
♦ Age : 18 ans
♦ Sexe : Femme
♦ Race : mi-Humaine mi -halfelin .
♦ Clan OU Métier : clan Waylenn
♦ Don demandé : Dilution.
(Il lui est possible de se diluer dans l’eau, et ainsi d’avancer à l'intérieur de cette eau. Cela marche pour les rivières aussi bien que pour les flaques d’eau, et lui permet d’être quasi indétectable, ce qui est un plus pour cette jeune femme relativement faible et sans défense…)
♦ Equipement :
Notre jeune femme est souvent peu vêtue, aimant l’eau, la nature et fuyant les gens, elle ne s’encombre pas de lourdes tenues, et aime être a l'aise.
Ainsi, on la voit souvent couverte d’une simple robe, sans fioritures, ou bien de vêtements sans prétention, souvent blancs et peu décorés.
Elle n’attache pratiquement jamais sa longue crinière brune.
Isilwne ne possède qu’une seule arme, offerte a l’occasion de ses 14 ans par un ami. C’est un petit poignard, dont le manche est assez sobre, orné de quelques coquillages et la lame fine et tranchante
♦ Description physique :
Isilwen est une jeune femme à la peau pâle et aux longs cheveux bruns et raides, lui tombant en cascade dans le dos.
Même si elle l’ignore, elle a hérité de sa mère, et donc de la race des halfelins, ses doux yeux en amande, d’un vert profond. Des yeux qui savent captiver, et où nombreux furent ceux qui s’y perdirent.
Elle est très expressive, et il est facile, avec un peu de pratique, de déceler le mensonge sur son visage.
En raison de son jeune age, elle n’a pas encore une très grande expérience mais on peut déceler chez elle une grande maturité, sûrement dues aux années de jeunesse perdues à se débrouiller, à survivre et à se cacher.
Autre héritage maternel, Isilwen ne fait pas son âge. Alors qu’elle n’a que 18 ans humains, son visage a la sagesse et la douceur d’une personne d’au moins 20 ans passés.
Elle a aussi cette faculté de se fondre dans le décor. Il lui est facile de devenir discrète, fuyant les foules sans que personne ne remarque qu’elle s’éclipse. Ceci est probablement du a la légèreté et a la souplesse acquises durant ces années de bohème, ou peut-être est-ce encore un gêne d’halfelin ?
En revanche, c’est de son père, humain, qu’elle a hérité sa grande taille, sa chevelure d’ébène et son caractère.
Tantôt féline et discrète, comme une chatte sauvage, tantôt joueuse et câline, comme un jeune chiot, Isilwen est quelqu’un d’assez instable xD
♦ Caractère :
Isilwen ne manque pas de joie de vivre, malgré sa jeunesse assez chaotique. Elle fait souvent preuve d’un humour assez cynique.
Notre jeune femme, comme beaucoup d’adolescents, est un peu lunatique.
Elle peut passer de la tristesse insondable, la déprime, au bonheur et à la joie de vivre en quelques paroles.
Elle a gardé un coté assez naïf, enfantin, et croit facilement ce que les gens lui disent, ce qui la rend faible et très influençable.
C’est ainsi qu’elle a souvent été déçue par les autres gens.
Elle se trompe souvent sur la nature des gens, ne voulant pas voir que tout le monde n’est pas aussi gentil qu’elle. Pourtant, a force, elle commence a comprendre la nature humaine.
Mais on n’apprend que les leçons qu’on veut bien comprendre. Et tant qu’Isilwen ne comprendra pas le mauvais côté de l’humanité, elle restera cette proie facile qu’elle a souvent été.
Ceci étant dit, le chat échaudé craint l’eau froide. De même, Isilwen ne se jettera plus tête baissée dans n’importe quelle aventure, elle aura tendance à longtemps penser et réfléchir à ses actes avant de se lancer.
Elle fait parfois preuve d'une certaine lâcheté, préférant souvent fuir le danger plutôt que de l'affronter.
Sensible, naïve, opportuniste, Isilwen reste une jeune fille difficile à expliquer et à analyser en quelques mots.
Son caractère a été profondément influencé par l’absence de ses parents.
Oui, Isilwen est orpheline. Elle n’a jamais rien su de ses géniteurs, ni de leurs clans, ni de leur disparition. Elle a grandi en étant aidée par tel ou tel villageois, sans jamais garder de port d’attache ni de maison. Elle n’est pas chouchoutée, ne l'a jamais été, mais elle a quand même noué quelques liens avec certains villageois.
♦ Histoire : (10 lignes minimum)
15 ans. L’âge du choix. L’âge adulte ?
Ses parents aussi avaient eu 15 ans, un jour, et avaient du choisir un clan. Quelle avait été leur voie ? Avait-elle été la même ? Peut-être que ses parents l’avaient abandonné parcequ’ils devaient suivre un chemin opposé, et qu’ils ne pensaient pas pouvoir imposer leur choix a la petite…
Oui, c’est ce qu’aimait croire Isilwen. Elle aimait se dire que ses parents, par amour, l’avait laissé grandir libre.
Alors qu'en réalité, peut-être tous simplements étaient-ils trop jeunes et pas interessés par leur enfant.
Mais elle ne saurait jamais la vérité, et au fond d’elle, restait une blessure qui ne guérirait jamais et qui la faisait souffrir chaque hiver.
Pourquoi chaque hiver, me demanderez-vous. Et bien parce que la villageoise qui l’avait recueillie, lorsqu’elle n’était qu’un nourrisson, avait décrété que son anniversaire serait célébré le premier décembre.
La jeune fille, tandis qu’elle marchait dans la neige, abritée du vent glacial par les arbres, se laissa envahir de tous ces souvenirs qu’elle aimait.
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Ce matin la il pleuvait.
Et la pluie ne tombait pas que sur le toit des maisons. Elle tombait aussi dans le cœur de notre petite Isilwen. Katell, sa mère adoptive, avait rendu l’âme.
Agée de seulement 5 ans, notre petite fille avait vu s’écrouler son petit monde bien ordonné. C’était bien simple, elle ne vivait que pour voir un sourire naître sur les lèvres de celle qu’elle se plaisait a appeler Maman. C’était la son seul bonheur, sa raison de vivre, si tant est qu’on a une raison de vivre à cinq ans a peine.
Et voilà qu’une fois de plus, la petit fille se retrouvait seule au monde.
Elle avait alerté le voisin, en larmes, et bientôt tout fut réglé. L’enterrement, la répartition des biens de la défunte, le nettoyage de la maison. Une nouvelle famille allait pouvoir loger dans cette maison et la vie reprendrait comme si de rien n’était.
Isilwen ne fut pas laissée dans la rue. Personne ne voulait vraiment d’elle, mais personne n’avait le cœur de la mettre dehors. Pourtant cette petit au cœur sauvage y passait le plus clair de son temps, dans la rue. Par choix. De toute façon elle était libre. Les villageois n’avaient qu’une seule règle, ne pas la laisser mourir de faim. Ainsi elle vivait sa vie de bohème, toujours plus ou moins la bienvenue au coin de quelques cheminées.
Du moins à celle de quelques braves gens. La petit fille avait son petit cercle d’habitués. Il y avait le couple âgé, qui avait vu tous ses enfants partir un par un. Il y avait l’épicier et sa famille, qui aimaient beaucoup la petite, il y avait […]
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Ramenant Isilwen à la réalité, un craquement sinistre, un peu plus loin derrière elle. Prise de frayeur, elle se retourna juste a temps pour…pour voir un gros paquet de neige tomber, amenant dans sa chute une branche d’arbre qui n’avait pas résisté au poids de l’hiver…
Elle soupira. Oui, la neige tombait toujours, et cela devenait dangereux de s’éloigner encore et encore du village.
Aujourd’hui, songea t-elle, les choses avaient changées.
A force de ne vivre que pour elle, elle était devenue presque invisible.
Les rares personnes à l’avoir vu grandir, à l’avoir aidé, protégé même, n’étaient plus. Ou bien ils étaient partis, ou bien ils étaient morts…
De toute façon, Isilwen avait fait son choix. Seule dans cette forêt, elle réalisa qu’enfin, une nouvelle vie lui ouvrait sa porte. Finie, la vie de sauvageonne recluse. Elle allait devenir membre d’un clan, et serait reconnue comme…comme quoi ? Peu importait, elle serait reconnue. Point. Ce serait forcément mieux que cette vie d’invisibilité.
Elle avait eu quelques camarades de jeu, bien sur. Elle était même la compagne de jeu idéale pour la plupart des enfants. Lorsqu’il y avait bataille dans les ruelles du village, on se battait pour l’avoir dans son équipe, elle qui connaissait les moindres recoins, les petits passages presque secrets, elle qui passait pour une sorte de modèle …
Nombreux étaient les enfants choyés qui auraient voulus sa vie. Ou du moins, une partie. Si seulement il en connaissaient la solitude, la tristesse, ils auraient mieux savouré leurs parents, leurs amis, leur vie.
Maintenant, Isilwen décida de cesser de penser au passé. Sa vie avait été simple, courte et sans grand évènements. Même le vagabondage devenait une routine, à force.
Ses pas la ramenèrent au village. Elle embrassa du regard les petites maisons, les commerces, les rares personnes dehors…
Une voix masculine l’interpella. C’était Kaslen. Kaslen, son ami le plus fidèle, ami d’enfance, pourrait-on dire, puisqu’ils avaient grandis ensemble. Sauf que lui, il avait une famille.
Sa famille avait d’ailleurs déjà proposé de l’adopter, vers ses 9 ans. Mais elle s’était tellement habituée a sa vie de chat sauvage, qu’elle n’avait pas supporté la vie de famille plus d’une semaine. Avec tact et diplomatie, elle avait donc réussi a regagner la rue, son vraie foyer. Mais sa famille , comme Kaslen aimait dire, ne la perdait pas de vue, et venait souvent aux nouvelles. C’était elle qui avait fourni les couvertures et autres éléments du foyer d’Isilwen.
C’était cette même famille qui avait appris les rudiments de la vie a la jeune fille.
Et c’était Kaslen qui lui avait appris que le jour de ses 15 ans, un choix devait être fait.
Le jeune garçon, qui n’avait jamais aimé les choix, en parlant comme d’un fardeau. Mais Isilwen y voyait le symbole de la liberté suprême.
Or donc, Kaslen l’avait interpellé. Il ne connaissait pas encore le choix final de son ami. Il savait bien sur qu’elle ne serait pas attirée par le mal. Mais entre l’air et l’eau, il ne savait pas ce qu’elle aimait le plus. Elle aimait la liberté, l’absence d’entraves… Et cela, les deux éléments l’apportaient.
La voyant revenir, les cheveux trempés par la neige fondue, il réalisa douloureusement qu’elle partait. Elle lui avait déjà expliqué qu’il ne devait pas faire son choix en fonction de celui qu’elle allait faire, mais plus il y pensait, plus il avait envie de la suivre. Il était amoureux, ça ne faisait aucun doute.
Il s’approcha d’elle, et elle lui sourit. Lui mettant un bras autour des épaules, il lui demanda si elle n’avait pas froid. Mais la jeune femme n’avait jamais souffert du froid. Ainsi c’était par pur plaisir qu’elle gardait le bras de son ami autour des épaules.
Elle savait qu’il allait lui demander sa décision. Devait-elle lui dire… ?
« -Kaslen…
-Non ne dis rien. Si tu me dis que tu as choisi l’eau, alors je te suivrais. Et pareil pour l’air. Tu as raison on doit tous faire nos propres choix. Et si on a opté pour le même, alors je prendrais ça pour un signe du destin…
-Je suis contente que tu réagisses comme ça. Tu vas me manquer. C’est dommage que tu sois plus jeune que moi. J’aurais aimé qu’on fasse ce pas ensemble.
-Tu vas être perdue, sans moi …
-Ca va, n’en rajoute pas, c’est assez difficile.
-Tu viens manger a la maison, pour ce dernier repas ?
-Je… Oui, bien sur. »
Kaslen avait ce don d’arrêter les conversations quand il fallait. Tandis qu’il s’éloignait, elle s’engagea dans une petite rue peu fréquentée. La, entre deux maisons, il y avait une sorte de ruelle couverte. Les toits des deux maisons qui l’encadrait se rejoignaient et protégeait cet endroit de la pluie. Après quelques mètres, Isilwen écarta une sorte de grande planche, pénétrant dans un petit espace obscur. Elle alluma une lanterne qui éclaira l’endroit ou elle avait crée son petit domicile.
Un coin confortable avec quelques couvertures qui servait de couche, une grosse caisse en bois ou étaient rangées quelques denrées alimentaires, une autre caisse, retournée, qui lui servait de table, et sur laquelle était posée un sac de tissu, une sorte de besace, en fait.
Elle repoussa la lourde plancher derrière elle. Dans ce cocon, elle était chez elle. Mais c’était sans regrets aucun qu’elle réalisait qu’elle le quittait.
Elle remplit son sac de toutes sortes de choses, et se changea. Elle quitta le vieux pantalon et ce haut vert usé, qu’elle roula en boule et jeta sur le lit. Ensuite, elle enfila sa robe blanche, et ce bracelet en coquillages, seul bijou qu’elle possédait. Elle ajouta quelques vêtements, le peu qu’elle possédait, en fait, dans son sac, et après avoir vérifié qu’elle avait pris tout ce qu’elle avait de précieux, elle partit sans se retourner.
[Paragraphe concernant les parents d'Isilwen]
Lui, il était en quête d’aventures.
Elle, elle était en quête d’occupation.
Ils s’étaient rencontrés dans la forêt, au bord d’un lac ou Elle observait l’horizon en rêvant d’une vie moins ennuyeuse.
Il venait de rentrer d’une expédition lointaine, et recherchait la tranquillité, mais cette inconnue l’avait immédiatement attiré, et il n’avait pas rejeté sa compagnie.
La journée s’était écoulée tandis qu’ils faisaient connaissance.
Cette femme Halfelin et cet homme du clan Windjial, cette nuit la, avaient savourés ce que l’humanité avait de plus précieux. L’amour.
Les jours passant, ils se revirent… Les mois passant, ils devinrent vite inséparables, ne pensant que par deux. (si, ça veut dire quelque chose u_u )
Mais un jour, ce fut le drame. Bon en fait tout le monde, (y compris l’auteur) ignorait ce qu’il s’était passé, mais Il changea. Devenant plus sombre, moins amoureux, Il ne vivait plus que pour la vengeance, semblait-il. Et puis Il bascula dans le clan de l’Ombre.
Elle préféra le fuir, sans se retourner.
De toute façon, leur histoire était morte ; elle avait été rapide, intense, et voluptueuse, mais elle était finie. Il ne tenterait pas de rattraper ce bout de passé, et Elle n’avait plus qu’a l’oublier. Il avait tout de même réussi à faire taire son ennui l’espace de quelques mois. Il y en aurait d’autres, des comme Lui, au cours de la longue vie de notre jeune femme.
Mais rapidement un problème survint. Oui, un problème, nommons le comme ça.
Notre jeune Halfelin était enceinte de cet Homme mauvais qui l’avait quitté sans un mot.
Elle ignorait ou Le trouver. Le désirait-elle, de tout façon…. Non, bien sur.
Elle ne souhaitait ni retrouver ce plaisir disparu, ni garder cette enfant.
Alors, elle mena à terme sa grossesse. Naquit Isilwen, par une belle journée d’Hiver.
Une brève hésitation s’empara bien de la mère, mais repensant au paternel, Elle demanda a ce que l’enfant soit abandonné. Ce qui fut fait. Et vous connaissez la suite.
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♦ Vos impressions sur le forum :
Première impression positive, qui a donc motivé mon inscription.
J’aime assez le concept du forum, mais j’attend de mieux connaître le staff et les autres joueurs, car c’est la convivialité, le plus important, sur un forum (d’après moi).
♦ Comment as-tu connu le forum :
Par un top site, je sais plus lequel.
Ven 1 Aoû - 17:44
